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Les Jeux Aériens des Saisies |
18 et 19 mars 2000
Le jour se lève aux Saisies, et les nuages s'étirent dans la vallée
de Beaufort. Le vent souffle en altitude. Mais dans la station le
vent est calme et le soleil est au rendez-vous.
Les ballons vont pouvoir se gonfler, et colorer tout ce blanc de neige
et de brume. Un meeting tout en contrastes, comme le froid de cette
fin d'hiver tranche avec la chaleur des montagnards qui nous accueillent.
Le bouillonnant Montgolfière club de Savoie est fidèle au rendez-vous,
assisté par les animateurs d'une station qui sait rester à dimension
humaine.
En parlant de dimensions, quoi de plus étonnant que la souplesse d'une
trapéziste qui évolue gracieusement sous la nacelle du nouveau 4000
m3 de Roger ? Et la finesse de pilotage d'un ULM qui virevolte
dans cette montagne rude ?
La fête fonctionne, et se moque d'une météo bien capricieuse. Le charme
de la montagne agit, ses hauts sommets, ses " récups " en motoneige,
et sa tartiflette !
Les Saisies, c'est le royaume des bons vivants, les aéronautes toujours
prêts à chahuter les briefings, toujours prompts au casse-croûte,
mais qui savent aussi s'émouvoir de l'hommage rendu au défunt président
de Primagaz, Jean-Charles Inglessi.
Celui-ci eût apprécié la simplicité apparente de ces vols locaux.
Cette année les ballons jouent à saute-chalet, pour rester à l'abri
dans la station.
Cette manifestation porte bien son nom, les Jeux Aériens, une bonne
manière pour un meeting qui perdure de savoir rester jeune.
Cécile |
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8ème édition de la Semaine de la Montgolfière |
La Palme d'Or |
Chaque semaine, un gonflage de nuit est réalisé
au centre de la station avec 3 à 4 ballons.
Au cours d'un gonflage l'incroyable mais vrai est arrivé Une enveloppe
se gonfle. Sous les coups de brûleur, la nacelle se redresse. La flamme
continue à cracher et la nacelle commence à bouger.
Le pilote enjambe alors la nacelle mais le brûleur reste toujours
allumé. Deux équipiers s'agrippent à la nacelle (la flarnnae est toujours
présente) mais perdent vite le contact avec le sol et lâchent prise.
Le ballon décolle, arrache la corde d'amarrage et s'envole au-dessus
des téléskis et des toits de chalets pour disparaître dans la nuit
noire. Grand frisson d'angoisse et de panique pour les équipages
qui réalisent que, dans quelques minutes, ce ballon va se retrouver
sur la falaise, au-dessus de la vallée, sans radio ni lampe et, de
surcroit avec très peu de gaz.
Mais notre ami Eole est là : à moins de 100 mètres du bord de la falaise,
entre les arbres et les chalets, se trouve un petit terrain où le
ballon plongera pour s'enfoncer dans la neige poudreuse et se stopper
à plus de 1 kilomètre du site de gonflage.
Un habitant voisin donnera l'information à l'office de tourisme sur
ce surprenant objet volant bien identifié information retransmise
aux différents équipages partis à la recherche du " fugitif".
C'est la fin de l'angoisse et du suspens.
Au fait, qui peut le faire aussi bien ? Hé oui, ce n'est autre que
René L. |
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